Groupements forestiers : interview d’Eric Bengel, directeur associé de France Valley

« On constate un réel engouement pour la forêt, avec une accélération depuis 4 ou 5 ans. L’objectif principal recherché par les investisseurs est la diversification de leur patrimoine ainsi que les avantages fiscaux qui s’y rattachent. L’investissement dans la forêt est peu volatil, constitue un rempart contre l’inflation, et sa valorisation est peu dépendante des grands marchés financiers.

Une partie de la forêt en Europe a été fortement remodelée durant la seconde moitié du 20e siècle. Pour des raisons avant tout économiques, les forêts diversifiées ont été remplacées par des essences de bois uniques sur des surfaces entières. Cela s’est avéré problématique en termes de développement durable, tant pour la biodiversité que pour les risques phytosanitaires pesant sur les arbres. En effet, chaque essence dispose de sa propre maladie, qu’elle soit véhiculée par des insectes ou des champignons. Lorsqu’une parcelle mono-essence est touchée, il est souvent nécessaire de procéder à des coupes rases de manière à freiner la contagion. De plus, on constate que les températures peuvent être inférieures de 1 à 2 degrés entre une forêt diversifiée et une forêt mono-essences, un élément qui a son importance. Notre priorité chez France Valley est de favoriser la diversité des essences.

1 000 € investis dans notre GFI vont générer 32 tonnes équivalent CO2 confisqués. La forêt permet en effet de capter du CO2, non seulement par la photosynthèse (l’arbre va absorber du CO2 pendant sa croissance). Mais aussi par ce que l’on appelle le phénomène de substitution. Si l’on utilise du bois à la place d’autres matériaux, on évitera des émissions de CO2 nécessaires pour fabriquer les matériaux. Enfin, n’oublions pas que les produits issus du bois stockent du CO2. La forêt est donc un actif vital. »

Extrait du livre publié par Pascale Baussant : « Agir pour le climat avec son épargne » aux éditions EMS

Pour en savoir plus sur les groupements forestiers, n’hésitez pas à contacter un conseiller.

Retrouvez l’un de nos articles précédents ici : comment protéger son épargne contre l’inflation.