
Après un printemps chahuté par la montée des tensions commerciales, les indices boursiers ont retrouvé de la vigueur cet été, portés par des résultats d’entreprises globalement solides et par la perspective d’un assouplissement monétaire progressif en 2026.
Les grandes valeurs technologiques américaines ont consolidé leurs positions, tandis que les secteurs dits “value” (industrie, énergie, finance) regagnent de l’intérêt dans un contexte de taux élevés.
En Europe, les flux se tournent majoritairement vers les valeurs cycliques, soutenues par les programmes d’investissement public.
Les rendements souverains se sont stabilisés après avoir atteint des sommets au début de l’année.
Les taux à dix ans américains évoluent autour de 4,3%, tandis que le Bund allemand s’établit près de 2,2%.
Les obligations d’entreprises offrent aujourd’hui des rendements attractifs, notamment sur les segments à échéance courte ou intermédiaire.
Le FMI prévoit une croissance mondiale autour de 3 % en 2025, un rythme inférieur à la moyenne de la dernière décennie.
Les hausses de droits de douane et les politiques protectionnistes, notamment initiées par les États-Unis, pèsent sur le commerce mondial.
La consommation, moteur principal de la croissance américaine, ralentit, et les défauts sur le crédit à la consommation augmentent chez les ménages les plus fragiles.
La confiance des ménages et des entreprises s’érode légèrement.
Donald Trump presse régulièrement la Fed de baisser ses taux, mais celle-ci reste prudente afin de ne pas relancer l’inflation.
Les marchés espèrent néanmoins un assouplissement monétaire au cours de 2026 si l’économie venait à fléchir davantage.
Le dollar s’est affaibli ces derniers mois, revenant autour de 1,17 $ pour un euro.
Cette baisse s’explique par :
La croissance devrait atteindre 1 % en 2025.
La reprise allemande amorcée au printemps soutient l’ensemble du continent.
Avec une inflation revenue autour de 2 %, la BCE peut maintenir une politique monétaire accommodante.
L’Europe investit massivement dans :
L’incertitude politique pèse sur la confiance des entreprises et des ménages.
L’INSEE table sur une croissance de 0,8 % en 2025, inférieure à la moyenne européenne.
La dette publique atteint 115 % du PIB, un des niveaux les plus élevés de la zone euro.
Le taux à dix ans français s’est stabilisé autour de 3,5 %, contre 0 % avant la crise sanitaire.
Cette situation accroît le coût du financement et le risque perçu par les investisseurs.
La croissance chinoise ralentit plus fortement qu’attendu, freinée par la faiblesse du marché immobilier.
Les autorités privilégient désormais la stabilité financière à court terme plutôt qu’une relance massive.
L’Inde affiche une croissance supérieure à 6 %, portée par la consommation domestique et les infrastructures.
Les perspectives restent également favorables au Brésil et au Mexique, grâce à la vigueur des exportations de matières premières.
Le cours de l’or a franchi les 3 700 $ l’once, en hausse de près de 40 % depuis le début de 2025, soit la meilleure performance annuelle depuis 1980.
Cette envolée s’explique par :
À moyen terme, les déficits publics élevés et les niveaux d’endettement devraient continuer de soutenir la demande d’or.
Cependant, compte tenu de son niveau déjà élevé, le métal jaune pourrait connaître des phases de correction et de volatilité dans les prochains mois.
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