L’impact de la valeur verte sur les prix des logements

Depuis 2018, le Conseil supérieur du notariat publie chaque année une étude statistique immobilière relative à la valeur verte d’un logement. Bien isolé, un appartement ou une maison sera plus recherché à l’achat. Ainsi, en 2019, les appartements les mieux notés sur le plan énergétique (note A à G établie par le diagnostic de performance énergétique) se sont vendus entre 6 à 9% plus cher que la classe D (qui correspond à la moyenne).

Selon le site officiel des notaires, la valeur verte immobilière se définit comme étant l’« Augmentation de valeur engendrée par une meilleure performance énergétique et environnementale d’un bien immobilier par rapport à un autre ». La performance énergétique s’apprécie par un indicateur, « lettre énergie » ou « classe énergie » établie à la suite d’un Diagnostic de Performance Energétique (DPE) ; délivrant au logement une lettre allant dans l’ordre alphabétique de A (pour les logements économes) à G (logements énergivores).

L’écart de prix entre les logements verts par rapport aux logements énergivores s’explique par deux principales raisons : les fortes dépenses qu’engendrent les logements à faible performance énergétique et la différence de confort offert sur ces mêmes logements comparés aux logements économes.

L’étude met en évidence différents points :

  • l’inégale répartition de la part de logements énergivores (classe F-G) contre les logements économes (classe A-B) des ventes réalisées en 2019 entre les régions. Ainsi, les logements énergivores dominent les ventes par rapport aux logements économes sur tout le nord du pays et sur une partie du centre notamment. En revanche, les régions du sud (à l’exception de l’Auvergne Rhône Alpes) on retrouve une part des logements économes par rapport aux logements énergivores fortement similaire ;
  • l’impact des étiquettes sur les prix des biens vendus en 2019 en fonction de leur localisation ;
  • les logements de petite superficie ont tendance à détenir une part de logements énergivores plus importante que les logements plus grands ;
  • l’effet sur les moins-values est plus notable sur les appartements que sur les maisons.

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