Journée de solidarité : quand jour férié rime avec solidarité

De façon générale, Baussant Conseil tient à œuvrer en faveur de la responsabilité sociétale de l’entreprise. Nous avons souhaité approfondir le sujet de la journée de solidarité.

D’où vient cette journée de solidarité ?

Tout commence en 2003, lors d’une canicule meurtrière. Près de 15 000 personnes âgées décèdent faute de soins et de prise en charge adaptés. Face à ce drame, le gouvernement cherche une solution : agir pour mieux soutenir les personnes âgées et handicapées.

L’objectif ? Récolter des fonds pour améliorer l’accompagnement de ceux qui ne peuvent plus vivre seuls ou de manière autonome.

Que prévoit cette journée ?

Instaurée par la loi du 30 juin 2004, la journée de solidarité consiste à travailler un jour de plus dans l’année, sans rémunération supplémentaire.

En échange, les entreprises versent une contribution à l’État (0,3% de la masse salariale), reversée à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).

Qui est concerné ?

Tous les salariés, qu’ils soient à temps plein, à temps partiel, au forfait jours ou heures.

Note toutefois que les salariés présents depuis moins d’un an dans l’entreprise ne sont pas concernés, à condition qu’il ait déjà effectué ladite journée chez son précédent employeur, sauf dispositions contraires dans l’entreprise.

Pourquoi le lundi de Pentecôte ?

Au départ, le gouvernement a choisi de manière arbitraire le lundi de Pentecôte pour en faire cette journée de solidarité.

Mais face aux critiques et à la confusion, les règles ont changé : les entreprises choisissent aujourd’hui leur jour qui peut être un RTT, un jour habituellement férié, ou une autre journée selon l’accord d’entreprise.

Résultat : tout le monde ne travaille pas forcément le lundi de Pentecôte.

Précision : dans la fonction publique, les modalités sont souvent fixées au niveau ministériel ou local.

Où va l’argent collecté ?

Chaque année, cette journée permet de collecter plusieurs milliards d’euros utilisés pour :

  • Financer les établissements pour personnes âgées dépendantes (EHPAD),
  • Aider les soins à domicile,
  • Soutenir les travailleurs handicapés.

Une journée de travail pour plus d’autonomie, de dignité et de solidarité.

Si mon employeur offre cette journée, qui paye cette journée de solidarité ?

Si l’employeur ne fait pas travailler ses salariés ce jour-là (ce qui est le cas de Baussant Conseil), alors c’est l’entreprise qui prend en charge la journée de solidarité.

Dans ce cas :

  • Le salarié est payé, sans travailler ce jour-là
  • L’employeur doit verser la contribution de 0,3% de la masse salariale à l’État
  • Il supporte donc seul le coût de la solidarité, puisqu’il paie ses salariés durant cette journée, et qu’il s’acquitte également de la contribution, sans contrepartie de travail ce jour-là

Conclusion

Certains questionnent encore l’efficacité de cette journée de solidarité. Ceci dit, il s’agit d’une journée symbolique, qui rappelle que la solidarité nationale a un prix et que chacun peut y contribuer à sa manière.

Baussant Conseil, cabinet de conseil en gestion de patrimoine engagé.

Baussant Conseil est un cabinet indépendant de conseil en gestion de patrimoine créé en 2002, éthique et responsable et basé sur deux localisations : Saint-Germain-en-Laye (Ile-de-France) et La Chapelle d’Armentières (Lille, Hauts-de-France). Notre objectif est d’accompagner nos clients dans la durée pour la gestion et le suivi de leur patrimoine. Nous faisons partie depuis 2018 du collectif 1% pour la Planète, nous nous engageons ainsi à reverser 1% de notre chiffre d’affaires à des associations environnementales.

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